Les visages du CEPSUM : ANDRÉ DICAIRE

Sociabiliser par le sport

M. André Dicaire un des visages du CEPSUM

André Dicaire est le petit frère de deux grands sportifs.

Celui qu’on amène au hockey parce qu’il manque un gardien, à qui on demande de renvoyer la balle de baseball pour peaufiner sa propre technique et qui nous accompagne sur le court de tennis parce que maman demande à ce qu’on ne le laisse pas de côté. Bref, le petit André a eu la chance de toucher à un large éventail de disciplines dès son plus jeune âge.

À 72 ans, le biologiste retraité ne se pose même pas la question. Bouger quotidiennement fait partie de son ADN. Et depuis 40 ans, c’est sur les plateaux du CEPSUM qu’il le fait.

Le CEPSUM, c’est les amis

Au départ, M. Dicaire fréquente le CEPSUM principalement pour pratiquer la course sur la piste intérieure ainsi que sur les sentiers dans la montagne.

Au fil des ans, il délaisse la course pour s’entrainer en salle, souhaitant minimiser les impacts sur ses articulations. Un jour, alors qu’il s’active sur l’elliptique, il remarque que l’homme à côté de lui semble ne pas comprendre les chiffres qui apparaissent sur le moniteur de son appareil.

« Je ne sais pas pourquoi, mais mes résultats s’affichaient sur la mauvaise machine. Ce sont donc mes fréquences cardiaques qui s’affichaient sur l’elliptique de mon voisin ! Et lui en voyant ça il paniquait, il n’avait pas l’habitude de dépasser un certain seuil. »

C’est ainsi qu’une amitié est née entre Marc Vautier et André Dicaire. Puisque Marc est un verbomoteur, au fil des ans se sont lentement greffés d’autres adeptes de la salle d’entrainement à leur petit groupe de sportifs assidus.

« Maintenant, on est environ 8 amis du même âge à venir quotidiennement – à la même heure – au CEPSUM. On se voit tous les jours, c’est notre rendez-vous. À la salle d’entrainement, les liens sont faciles à créer. »

Les gens. Voilà ce que M. Dicaire aime le plus de ses visites au CEPSUM. Et pas seulement son groupe restreint. Celui-ci aime aussi taquiner les clients plus jeunes et prendre quelques minutes pour discuter avec les employés lorsqu’il en a l’occasion.

« En tant que retraité, on voit moins de gens au quotidien. Ça part bien une journée quand tu croises du monde. Moi, c’est ce qui me motive le plus à venir ici. »

Pandémie ou pas, on bouge !

Sa stratégie pour demeurer actif au fil des fermetures de son centre préféré ? L’adaptation. Au départ, André et Marc se sont donnés des rendez-vous de marche et de vélo dans la montagne. Peu importe la température, ils s’y rendaient.

« Un jour en marchant dans la montagne, on a croisé Michel Trottier, un de nos amis de la salle d’entrainement. Il nous a dit ‘’Hey ! La piscine est réouverte. Venez donc !’’. C’est comme ça que j’ai réintégré la nage à mes journées. »

Celui qui a maintenant de nouvelles habitudes à la piscine confie d’ailleurs qu’il apprécie le calme inhabituel qu’offrent les règles de distanciation dans les couloirs de nage. La preuve que du positif, il y en a même en pandémie !